Ich bin ein Berliner…
En couverture du dernier numéro d'Allemag, le président J.F. Kennedy et son célèbre discours.
Voici une occasion parfaite de rappeler l'utilité de connaitre les langues vivantes et même les langues mortes. Kennedy ne parlait pas allemand. Il le dit dans son discours. Pourtant, il semblait plutôt à l'aise lorsqu'il prononça le célèbre Ich bin ein Berliner.
Avec son interprète, il s'était préparé une petite fiche où il avait noté la phrase de manière phonétique. Ish bin ein Bearleener pour Ich bin ein Berliner, je suis un Berlinois.
Dans cette vidéo, retrouvez "Ich bin ein Berliner" vers 1 minute 45 sec.
Avant de prononcer La phrase précédée d'une citation latine (Civis Romanum Sum), Kennedy regarde ses notes, et même la citation latine contient une adaptation phonétique, Kennedy a écrit kiwis Romanum sum.
Sur la dernière ligne, on peut lire "Lust z nach Bearleen comen" pour la phrase Lass' sie nach Berlin kommen qui signifie laissez-les venir à Berlin. Cette phrase est prononcée deux fois en anglais à partir de 3 min 20 sec et en allemand à 4 min 1 sec. Le procédé est une figure de style appelée épiphore visant à rendre son discours plus poignant.